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FURSAC ANSELIN

Entretien avec Hugues Anselain président du cabinet de recrutement Fursac Anselin.


Hugues Anselain président du cabinet de recrutement Fursac Anselin

Qu'est ce qui fait la force du cabinet Fursac Anselin ?

Son équipe, indéniablement. Elle est riche de talent, diverse à bien des égards, et elle est animée par deux valeurs essentielles : le professionnalisme et le sens du service.


Le professionnalisme, c’est avant tout ce que Philippe de Fursac nous transmet depuis 2013. On peut dire, sans faire injure à qui que ce soit, que c’est lui qui a « inventé » notre métier de chasseur de têtes au service des collectivités. Pour autant, bien que précurseur et leader, il n’a jamais baissé la garde. C’est sa force, et c’est désormais la nôtre. Il n’y a pas de petite mission de recrutement, pas de petit client, pas de petit poste mais uniquement des besoins précis auxquels nous devons répondre avec rigueur.


Le sens du service, c’est un goût partagé pour la chose publique dans ce qu’elle a de plus noble : porter des projets politiques pour changer en mieux la vie de nos concitoyens. Chacune et chacun, dans notre équipe y croit fermement. C’est notre ADN commune malgré la diversité de nos parcours, de nos âges ou de nos engagements personnels.


Comment le cabinet agit concrètement dans nos

territoires ?

Celles et ceux qui agissent concrètement dans les territoires, ce sont les élus et les agents publics !


Au côté des élus, nous valorisons et recherchons les hommes et les femmes qui vont leur permettre de réaliser les projets de mandat et conduire les grandes transformations nécessaires aux territoires, qu’elles soient énergétiques, environnementales ou numériques.


Au côté des DG et des directeurs, nous attachons une attention particulière à la place que prendra le futur collaborateur au sein de l’équipe. C’est d’ailleurs tout le sens de l’étude que le cabinet a récemment menée sur les éléments constitutifs et les caractéristiques de « l’équipe idéale » selon les DGS.


Cette étude a été pensée dans le cadre d’un partenariat avec le Syndicat National des Directeurs Généraux de Collectivités Territoriales. Par-delà notre cœur de métier, nous essayons d’être des facilitateurs pour le partage des bonnes idées et des bonnes pratiques. De ce point de vue, les associations de cadres territoriaux ou de collaborateurs de cabinet sont des lieux de dialogue de plus en plus importants.


Vous avez une méthode de sélection éprouvée, pouvez-vous dire comment vous travaillez avec nos décideurs politiques?

En essayant avant tout de les écouter et de les comprendre. Il faut écouter, se documenter, s’intéresser au territoire et au projet de mandat pour trouver celles et ceux qui vont participer à sa mise en œuvre.


Comprendre les élus c’est aussi comprendre leurs craintes quant à la possibilité d’attirer les bons profils vers leurs collectivités. A ce titre nous participons d’une certaine façon au développement de la « marque employeur » des collectivités, ou disons plutôt à leur « attractivité » pour utiliser un terme plus cher aux élus.


La proximité avec les élus nous permet un lien de confiance, qui nous autorise parfois à ne pas être totalement d’accord ! Il peut nous arriver ainsi de les challenger un peu. En général il s’agit de les accompagner dans la redéfinition de leur besoin, en confrontant leurs attentes aux pratiques nouvelles, aux évolutions du marché ou à la perception de certains métiers.


Pour le reste, je préfère parler de savoir-faire que de méthode. Sans un réel savoir-faire, la méthode la plus rigoureuse est vouée à l’échec. Nos process ne sont peut-être pas les plus aboutis, mais nos consultants sont aujourd’hui très reconnus par nos clients, et ça c’est une grande fierté !


Ce journal étant destiné aux décideurs politiques de France, avez-vous un message à faire passer ?

Un immense message d’encouragement pour leur engagement !


Plus que jamais nos concitoyens ont besoin d’élus courageux qui sachent faire preuve, dans leurs territoires, de l’agilité et de l’inventivité qui manquent à un appareil d’État focalisé depuis près de 15 ans sur la gestion des crises successives.


La fin du cumul des mandats a fait s’élargir le fossé qui existe, dans l’action politique, entre le niveau national et le niveau territorial. Quand le premier favorise le débat sur les problèmes, le second fait naître la recherche de solutions. On ne peut pas faire l’économie du débat, mais les solutions et les transformations menées localement méritent à mon sens plus de valorisation.


A notre échelle nous nous y efforçons, en plaidant sans cesse pour l’attractivité des métiers qu’ils proposent, et je crois comprendre que c’est également l’ambition du Journal des Départements !


Pour en savoir plus: fursac-anselin.fr

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